04h02 CET
22/01/2025
Menacé d'une piteuse élimination dès la première phase de la Ligue des champions, le Paris SG reçoit le Manchester City de Pep Guardiola mercredi au Parc des Princes (21h00) pour un choc qui vaut cher entre clubs ambitieux mais mal classés.
"J'aimerais bien jouer la Ligue des champions au mois de février", a benoîtement souligné l'international français Ousmane Dembélé en référence au barrage aller-retour si le PSG se sort de l'ornière. Une élimination au premier tour de la compétition reine serait inédite depuis l'arrivée de Qatar Sports Investment en 2011.
Dembélé, qui a déjà manqué les deux dernières rencontres à cause d'un virus, a été placé sur le banc des remplaçants, tout comme le milieu Warren Zaïre-Emery. "Je me sens beaucoup mieux. J'ai eu une petite grippe. Enfin, pas petite celle-là. J'ai été mal cinq ou six jours. Depuis samedi, ça va mieux", déclarait mardi l'attaquant, qui a marqué lors de chacun de ses quatre derniers matches.
Marquinhos et Achraf Hakimi, absents aussi lors des derniers matches, sont en revanche bien titulaires face aux "Cityzens", emmenés par Erling Haaland, Phil Foden et Kevin De Bruyne.
Pour l'heure, après les matches de mardi soir, le PSG a reculé à la 26e place de la C1 avec sept points. Seuls les 24 premiers poursuivront l'aventure. Le club de la capitale est tout sauf assuré d'en être après avoir grillé des cartouches à domicile contre le PSV Eindhoven (1-1) et l'Atlético Madrid (défaite 2-1 au Parc sur un but à la dernière seconde).
En face, fort de 20 buts marqués sur ses quatre derniers matches en Premier League, City émerge d'une période très difficile qui a quasiment ruiné ses chances en championnat et compromis son avenir européen (le club anglais est actuellement 24e).
"C'est un match qui arrive pour les deux équipes à un moment compliqué pour le classement. Mais en même temps elles vont essayer de déployer leurs meilleures armes", a anticipé mardi l'entraîneur du PSG Luis Enrique.
- La bataille de la possession -
De son côté, Pep Guardiola voit en Paris "l'une des meilleures équipes du monde". "Du peu que j'ai vu cette saison j'adore, c'est une équipe très jeune, avec beaucoup de qualité, très dynamique, c'est jamais facile de gagner ici", a expliqué le coach star.
La confrontation est d'autant plus singulière qu'elle marque aussi les retrouvailles de deux anciens coéquipiers du FC Barcelone reconvertis entraîneurs. Alors qu'il avait tiré la couverture à lui lorsqu'on l'avait comparé à l'ex-entraîneur du Barça Xavi la saison dernière, Luis Enrique a cette fois-ci rendu à Pep ce qui est à Pep. "C'est une grande joie de le revoir. (...) Pour moi le 4-3-3 parfait du Barça, c'est Guardiola. Il a innové, j'ai la chance d'être son ami, il a aussi ouvert une manière de jouer en Angleterre et a ouvert la porte à d'autres entraîneurs".
Guardiola a rendu la politesse à celui avec lequel il entretient une "relation incroyable", balayant une question sur le modèle qu'il aurait été pour Luis Enrique: "J'ai juste débuté plus tôt, je suis un peu plus vieux. (...) Il n'est pas un copié-collé, ce succès lui appartient, cette manière de rendre ses équipes solidaires, de combattre."
Mercredi soir, la bataille pour la possession du ballon s'annonce intense puisque les deux équipes le chassent dès sa perte: "Tout part du ballon, nous faisons tout pour avoir le ballon, plus que l'adversaire, l'avoir dans la moitié adverse. C'est très difficile de prendre le ballon à un joueur du PSG mais aussi à un joueur de City", a devisé Luis Enrique.
"Paris sera toujours une des meilleures équipes, avec en ce moment un excellent entraîneur, ça va être un super match", a dit pour sa part l'avant-centre vedette de City, Erling Haaland.
Comme le club anglais, après sa mauvaise passe européenne, Paris s'est rassuré avec une victoire à Salzbourg 3-0, et des succès en Ligue 1, en Coupe de France et a remporté le Trophée des champions.
Mais le PSG se montre parfois emprunté dans le jeu et maladroit devant le but, et Luis Enrique continue de ne pas titulariser d'avant-centre au profit d'un "faux 9". Il va pouvoir compter sur la forme retrouvée de l'ailier Bradley Barcola.
Le PSG ne pouvait pas aligner sa nouvelle recrue Khvicha Kvaratskhelia avant la fin de la première phase de Ligue des champions, en vertu des règles de l'UEFA. Pour que le Géorgien joue dans cette compétition cette saison, il va falloir que Paris se qualifie.